La tradition de Saint-Nicolas est une tradition chrétienne qui fait référence à Nicolas de Myre, élevé au rang de saint pour avoir toute sa vie honoré et défendu le christianisme.
Nicolas de Myre a vécu aux IIIème et IVème siècles après Jésus-Christ dans la région de Lycie (actuellement le sud de la Turquie). Il est né au sein d’une riche famille chrétienne ; ce sont ses parents soutenus par l’évêque de Patare de l’époque qui firent son éducation. Ses parents meurent alors qu’il est encore très jeune ; il hérite donc de leur fortune dont il fit don aux pauvres et apparemment aux orphelins. Et c’est là que la légende débute. Ses bonnes actions pour les autres sont multiples : il dota, dans le secret, de 3 bourses d’or trois jeunes femmes promises à de tristes destins pour qu’elles puissent se marier (le miracle des 3 vierges), il sauve la population de Myre de la famine (le miracle des blés), il sauve des marins d’une tempête, des officiers condamnés à mort injustement… Lors des persécutions des romains sur les chrétiens, l’évêque, Méthode, qui a fait son éducation est exécuté et Nicolas est envoyé en prison et torturé. Il est délivré grâce à l’arrivée au pouvoir de Constantin Ier. En 300, il est nommé évêque de Myre et c’est avec son habit d’évêque ainsi que la mitre et la crosse qu’il est le plus souvent représenté. Après sa mort, Nicolas de Myre continua à faire des miracles en apparaissant dans des rêves et en étant régulièrement invoqué (prié) pour soutenir le christianisme et son développement. Il est invoqué comme le « bon saint Nicolas », le patron des enfants : des églises ont été construites en son honneur et ses reliques qui se trouvent à Bari en Italie, restent honorées.